Dans les marais salants, lorsqu’on collecte le précieux condiment, il est une variété célèbre : « le sel finfin ». Ce sel le plus fin, est souvent considéré comme le meilleur. C’est le nom qu’a choisi une jeune cheffe, comme enseigne de sa nouvelle activité de traiteur vegan, en Avignon. Si en cuisine, le sel permet de modifier la perception du goût, Elodie, quant à elle, compte bien modifier la perception de notre alimentation.
Une alimentation plus respectueuse qui nous permet de « vivre et laisser vivre ». Avec Finfin, le sel de table devient le sel de la vie…
Qui (ne) se cache (pas) derrière FINFIN ?
Moi, Elodie, 32 ans de vie dont 10 ans passés derrière des fourneaux professionnels. J’ai fais des études de publicité à la sortie du lycée, bien que j’aurais voulu aller directement en CAP cuisine après le collège. Mes parents valorisaient plus les métiers du tertiaire que les métiers manuels…
Après mon BTS pub, j’ai recommencé un CAP cuisine pour adultes. Je n’avais pas oublié mon idée première !
J’ai travaillé sur Toulouse quelques années dans différents établissements. Je voulais tout voir, tout essayé pour savoir quelle cuisine me plaisait réellement. Un jour j’ai eu l’occasion de « monter sur Paris ». J’ai décroché un poste de chef de partie chez Baccarat.
Pour résumé, je suis Finfin, traiteur nomade, cheffe privée de cuisine végéta*ienne bistronomique en Provence.
Une sérieuse expérience!
Toujours dans la capitale, j’ai participé à l’ouverture d’un restaurant bistronomique français fusion japonais. C’était très dur, je faisais quasiment tout : la plonge batterie, la mise en place, le service, le ménage, la plonge vaisselle, j’essuyais les couverts… Et ça 14 heures par jour pendant presque 2 ans! La récompense c’est que j’ai beaucoup appris et cette cuisine fusion s’en ressent toujours un peu dans ma cuisine actuelle.
J’ai ensuite passé quelques années comme seconde de cuisine chez CORETTA, un restaurant bistronomique français du 17e. Là je n’étais plus seule du tout. C’était une plus grosse machine, une plus grosse équipe. J’ai pris énormément de plaisir là-bas. J’ai appris à manager, à peaufiner mes techniques en cuisine.
Et ensuite?
Je suis partie en voyage!
Un an autour du monde, pour souffler un peu, découvrir, apprendre… Je me suis sensibilisée sur plein de sujets, notamment celui de la cause animale. Je suis devenue végétalienne en cours de route (je ne mangeais déjà plus beaucoup de viande ou de poisson). Quand je suis rentrée de voyage, je ne m’en suis pas rendue compte tout de suite mais j’avais déjà ce projet de traiteur, quelque part en tête…
NDA : consultez notre rubrique « Voyage et végétarisme »
Autre continent, autre norme
J’ai notamment travaillé avec une philippine, une jeune femme pleine de courage, qui avait une auberge de jeunesse et qui ouvrait un café éthique. Elle s’occupait également de recueillir les animaux non-humains et de leur donner un foyer. Je suis passée par tous les continents (Népal, Philippines, Fidji, Brésil, Namibie entre autres).
Le Népal fût le plus gros choc culturel. Quand on décolle de sa vie parisienne pour atterrir à Katmandou, c’est quelque chose de mémorable! Le pays est principalement bouddhiste avec une communauté Hindoue. Le végétarisme est une norme sociale à part entière, comme ça l’est d’être omnivore en France, l’aspect spirituel en plus. Au restaurant on vous pose systématiquement la question de savoir si vous êtes végétarien. Et on vous propose une liste énorme de plats plus délicieux les uns que les autres. Un paradis végétarien!
C’est à ce moment que j’ai compris que je me sentais tout à fait à ma place dans cette norme là, et qu’il n’y aurait pas de retour en arrière.
Le verso des cartes postales
Ma seconde prise de conscience la plus importante a été de constater l’état de désastre écologique dans lequel se trouvait notre planète. Derrière chaque décor de carte postale, il y a une montagne de déchet.
Parfois on voit des déchetteries à ciel ouvert, fumantes et nauséabondes, qui recouvrent des vallées entières en plein milieu de magnifiques montagnes. Ailleurs, on les enterre dans des énormes terrains vagues avant de construire dessus. Souvent, le vent emporte tous les déchets des villes jusque dans les déserts les plus reculés, ce qui donne des champs de buissons épineux recouverts de plastique sur des kilomètres. Et ce n’est que la partie terrestre visible. Dans l’eau, il nous a fallu aller jusqu’aux Fidji pour voir enfin du corail vivant et majestueux. C’était assez violent comme constat.
Depuis ce voyage, végétalisme et écologie, qui vont de pair à mon sens, sont les nouvelles fondations de mon style de vie actuel. Je n’en étais pas à ce point consciente avant ça, et je n’en mesurais pas les enjeux. Aujourd’hui ce sont des convictions très fortes.
Le lancement du projet.
Au cours de ces années passées en cuisine, j’avais mis le doigt sans le savoir sur deux points très importants dans mon métier qui me dérangeaient un peu. Le premier, ce sont les déchets que produit un restaurant lambda au cours de la journée, que ce soit les emballages ou les produits travaillés. Le deuxième, c’est sur la quantité astronomique de viande et de poisson que vous êtes amené à commander, à transformer et à vendre.
Au début, j’ai carrément pensé à changer de métier! Je ne voyais pas comment obtenir une place de cheffe dans un restaurant végane bistronomique qui tend vers le zéro déchet. Mission quasi impossible… Puis j’ai une amie, cheffe indépendante à Paris, qui m’a convaincue de me ne pas abandonner et de me lancer à mon compte.
A partir de là, « FINFIN » s’est imposé comme une évidence pour moi. Je ne me suis pas posé mille questions. J’ai tout mis en place très vite ; le site, les réseaux sociaux, les premiers contacts… Et c’était parti !
Par quoi te distingues tu?
Par la variété et l’expérience! Je propose bien sûr des prestations pour les particuliers : mariage, buffet, brunch, dîners privés…. J’ai une offre pour les restaurateurs : consulting, création de carte, formation de l’équipe à une alimentation végétalienne… Je m’adresse également à tous types de professionnels : séminaires, déjeuners d’affaires, réunions…
Quant à mon expérience personnelle, elle me permet de répondre aux demandes les plus diverses et de m’y adapter. Une alimentation végétarienne est souvent transitoire vers une alimentation végétalienne. Aussi, je propose ces deux types de cuisine dans mes prestations, toujours dans l’initiative de faire découvrir aux gens qu’une cuisine végétalienne peut aussi être une cuisine gourmande de restaurant bistronomique*.
*Bistronomie : courant de cuisine qui mélange des produits abordables, souvent à la carte des bistrots, avec des techniques de cuisine et des dressages de restaurants gastronomiques.
Chaque événement, petit ou grand, est unique. C’est pourquoi FINFIN créé des menus sur mesure, avec pour fil conducteur la volonté de proposer une cuisine bistronomique, végétale et responsable. Contrairement à beaucoup de traiteur, je ne fais pas des menus avec des pièces salées/sucrées dedans (par exemple des minis burgers, des brochettes tomates mozza). Je créé chaque menu pour chaque demande, en essayant de m’adapter à l’esprit du projet.
Je propose des choses vraiment cuisinées de A à Z, en respectant la saison, en choisissant des produits locaux, et en réduisant au maximum les déchets pour m’approcher de zéro.
Et si on veut te consulter?
J’interviens principalement sur la Provence : Avignon, Aix et Marseille. Je me déplace aussi facilement à Nîmes, Arles ou encore Montpellier. Il m’arrive parfois d’aller beaucoup plus loin pour certains événements, comme dans le sud-ouest.
Pour les tarifs il ne faut pas hésiter à me contacter. S’il est difficile d’afficher une fourchette de prix précise je peux donner ici quelques exemples. Un brunch estival sur le thème d’un buffet champêtre : 25 € par personne (hors location de matériel ou de vaisselle). Un mariage pour 150 convives dans les Landes : 160 € par personne. Des dîners privés qui oscillent entre 55 et 65 € par personne.
Site Internet Finfin
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