Cet article s’adresse aux personnes souhaitant devenir indépendantes dans leur activité. J’aurais également pu titrer, « comment j’ai créé avec succès mon entreprise » ou « comment j’ai créé avec succès mon emploi vegan ». En effet, si vous êtes animé de fortes convictions, créer votre propre emploi peut être la bonne solution!
Je raconte dans un témoignage en 8 points ce qui m’a été utile et qui pourra vous servir pour construire vous aussi votre indépendance professionnelle.
Entreprise vegan
Découvrez ici en vidéo la formation que j’ai suivie.
1er POINT : VIVRE EN RESILIENCE gan
Je suis devenu vegan il y a 16 ans, à l’âge de 39 ans. J’étais cadre commercial, actionnaire associé dans une entreprise métallurgique. A l’époque, il m’aura fallu 5 ans, durant lesquels je me suis investi sur le terrain associatif, pour changer de cap et pour entamer une transition. J’ai démissionné, j’ai vendu ma maison, j’ai rassemblé mes économies, mon épouse a fait de même… mon entreprise vegan
Durant 2 ans, en France, nous avons travaillé sur un projet d’expatriation. Nous sommes partis vivre à Bali en 2012. En 2015 nous en sommes revenus, victimes d’une escroquerie, ayant perdu tout notre investissement, 80% de nos économies…
Une fois rentrés en France, nous avons « raccroché les wagons ». J’ai repris un poste de direction à côté d’Avignon et Valérie a navigué de CDD en CDD avant d’intégrer les services administratifs de la mairie d’Orange. Fin 2018 j’ai négocié une rupture conventionnelle avantageuse pour moi et pour mon employeur (relation « win-win » dont je parle au 8ème point). Mon rêve? Ouvrir une maison d’hôtes végane.
Avec le recul, nous nous rendons compte qu’il nous a fallu user de beaucoup de résilience pour traverser les épreuves. Nous sommes en couple depuis notre adolescence alors des épreuves nous en avons eu quelques-unes…
« La résilience vous aidera à rebondir. »
2ème POINT : NE PAS PERDRE DE VUE LE SOMMET
Lorsque vous escaladez la montagne, pas à pas, concentré sur l’effort du moment, vous endurez la souffrance de l’épreuve. Vous pouvez être tenté d’abandonner, de renoncer, de redescendre et d’oublier…
Oublier quoi? Oublier que quelque soit le chemin emprunté et les difficultés rencontrées si vous levez les yeux sur l’horizon, vous arriverez toujours à voir le sommet. Parfois il sera flou, parfois il sera caché, parfois il sera éclatant, pluvieux ou ensoleillé mais dans tous les cas le sommet sera toujours là.
Pour ma part j’ai fait quelques allers-retours sur le chemin… Après Bali je me suis effondré. Grâce à mon épouse j’ai remis un pied devant l’autre. Lorsqu’elle flanchait à son tour c’était à moi de la relever.
Nous avons continué d’avancer, titubant sur nos jambes. Petit à petit nous commencions à lever les yeux, à entrevoir à nouveau l’horizon jusqu’à retrouver enfin la vision du sommet. Il y a un moment où l’on perçoit que le chemin, seul, n’existe pas. Vous êtes votre propre chemin. Seul celui-ci vous donnera la force et les moyens de franchir les obstacles pour arriver tout en haut.
« Ne perdez pas de vue le sommet pour atteindre vos rêves. »
3ème POINT : AVOIR LE BON EQUIPEMENT
J’ai vu des « sherpas » en sandales et parfois peu équipés gravir le volcan Agung, sur l’Ile des Dieux indonésienne. Bien souvent ils allaient plus vite que nous… Mais très peu de gens ont la capacité d’escalader les sommets sans équipement adapté.
Avant de me lancer dans l’aventure entrepreneuriale j’ai passé beaucoup de temps à chercher le meilleur « équipement ». Les formations faisaient parties du paquetage et j’ai fini par trouver« le bon matériel pour entreprendre ». Parmi cet attirail il y a la méthode Ecopreneur que j’ai mise en oeuvre en février 2019.
Loin des idées préconçues sur l’entreprise qui ne respecte rien d’autre que la seule recherche du profit, devenir Ecopreneur c’est l’opportunité de réinventer l’entreprise en apportant notre contribution positive au monde.
« Assurez vous de choisir le bon équipement»
4ème POINT : SAVOIR S’ENTOURER
Avant le départ vous devez vérifier le matériel et vous assurer que tout est conforme. Malgré tout, vous ne serez définitivement fixé qu’une fois l’équipement testé en situation réelle. Il y a donc un moment où, au-delà de la réflexion et des préparatifs nécessaires à toute mise en œuvre d’expédition, ben « vous devrez y’aller » !
Et je vous déconseille fortement d’y aller tout seul… J’ai testé « le matériel Ecopreneur » toute une année… Ce qu’il en ressort c’est qu’il s’agit d’un programme très professionnel.
Benjamin Broustey, fondateur de la méthode, apporte aux stagiaires toute son expérience de chef d’entreprise et de permaculteur qu’il transpose comme méthodologie écopreneuriale. La méthode est claire, extrêmement bien conçue et évolutive. Benjamin, son équipe et les participants agissent dans la bienveillance, l’échange, la contribution et le partage.
Les supports sont adaptés, modernes et usent des technologies actuelles. Les ateliers sont efficaces, chronologiques, adaptés à toutes situations et tout timing. Vous l’aurez compris, au-delà de bons outils, l’apport du groupe, le soutien d’une équipe c’est indispensable. Cela permet d’apprendre, de se soutenir, de donner et de recevoir, de rompre l’isolement que peut souvent rencontrer l’apprenti Ecopreneur.
« Sachez vous entourer pour mettre toutes les chances de votre côté. »
5ème POINT : PASSER A L’ACTION
Vous pouvez croire que vous n’êtes pas encore prêt pour agir. Dites vous que, c’est aussi dans l’action que vous pouvez parfaire votre apprentissage! Cela n’exclut pas de continuer à vous spécialiser par ailleurs.
J’ai déclaré mon activité au greffe du tribunal après le 5ème mois d’un cursus d’un an de formation. Quand vous décidez de vous mettre en action, les événements s’enclenchent naturellement, de cause à effet et par synchronicité.
J’ai réalisé en juillet 2019 la 1ère étape de mon projet « Les Jardins de la Meyne » en ouvrant à la location saisonnière un gîte urbain. Je suis actuellement dans la réalisation de la 2ème étape avec l’ouverture de chambres et table d’hôtes vegan (prévue pour mars-avril 2020). Si j’indique en titre que c’est un succès c’est parce que je suis dans l’accomplissement de ce que je souhaitais et parce-que j’ai réalisé mes 1er objectifs financiers.
« Je crois à l’action, au simple fait d’entreprendre même si l’on ignore ce qu’en sera le résultat. C’est fou l’imagination que peut développer l’action, cela conduit toujours quelque part. » Claude Lelouch
6ème POINT : PARTAGER gan
Il existe de fortes techniques de vente utilisant le principe de « l’entonnoir ». Ces techniques développent des argumentaires très efficaces qui, comme un entonnoir, finissent par vous diriger vers la seule sortie possible : l’achat. Je connais ces techniques, je sais qu’elles sont performantes car je les ai parfois utilisées pour négocier des contrats.
Je considère ces méthodes de vente tout à fait légitimes et honnêtes, lorsqu’elles servent le bon produit. Lorsqu’il y a « embrouille » ou malhonnêteté c’est sur le produit, pas sur la technique. Je ne vois rien de mal à mettre les meilleurs outils de vente en œuvre pour proposer un service que l’on sait utile et performant à celui qui va l’acquérir. Pour autant je n’use pas ici de ces moyens parce-que je n’ai rien à vous vendre…
Ici mon objectif est de partager une expérience et aussi de vous faire découvrir la formation par laquelle j’ai créé mon activité. Je me suis toujours appliqué à partager mes expériences, mes rencontres, mes avis. J’ai constaté que dans toute construction de projet, le partage est essentiel.
« Partagez sans rien attendre, vous recevrez autant sinon plus. »
7ème POINT : INVESTIR SUR SOI gan
L’investissement est parfois un mot galvaudé, surtout lorsqu’il est question d’investir sur soi-même. Beaucoup de peurs sont liées à l’argent et nous autres français avons des difficultés avec la notion d’investissement sur notre propre personne. Ces peurs, ces croyances limitantes sont d’ailleurs abordées par les Ecopreneurs. mon entreprise vegan
Quand on parle d’investissement on parle de dépenses et de gains. En général on se focalise sur les dépenses…mon entreprise vegan
Je vous donne un exemple très concret avec le 1er investissement que j’ai décidé d’effectuer en dehors de mes formations. En décidant d’investir dans les conseils avisés d’une experte comptable, lors du 1er rdv j’ai économisé plusieurs milliers d’euros… Je précise que ce 1er rdv, le 2ème puis le 3ème étaient entièrement gratuits. C’est ce que font beaucoup de pros qui s’intéressent vraiment à une relation durable avec vous : ils vous offrent leurs premiers services qui valent déjà de l’or. Si j’avais considéré les 800 euros d’honoraires de ma comptable comme une dépense excessive je n’aurais pas perçu les bénéfices…
« Investir sur vous-même est le meilleur des investissements »
8ème POINT: CREER DES RELATIONS «WIN-WIN»
Au cours de ma carrière j’ai toujours privilégié mon réseau pour recruter du personnel. J’ai souvent recruté simplement pour rendre service. Je connaissais des personnes en recherche, des entreprises en demande et je les mettais en relation. Candidat et entreprise étaient satisfaits et moi j’étais heureux d’avoir partagé, d’avoir rendu service. C’est ce qu’on appelle du « win-win ». mon entreprise vegan
Certains de mes amis m’appellent « le passeur » car je suis doué pour mettre les bonnes personnes en relation.
« La relation win-win c’est ce que je propose ici, avec l’affiliation »
L’affiliation c’est un partenariat entre un « apporteur » et un « annonceur ». Ce partenariat se traduit par une rémunération sous différentes formes lorsque le produit ou le service est finalement vendu. Ma démarche se veut transparente : quand on est entièrement satisfait d’une prestation on a envie d’en parler autour de soi. Si le bouche à oreille génère des revenus pour l’apporteur, une récompense pour l’annonceur et des bénéfices pour le client, ça me va. Tout le monde y gagne dans le respect de ses valeurs.
« Je vous souhaite de réussir dans vos projets en ce début d’année 2020 »
3 réponses sur « Comment j’ai créé avec succès mon entreprise vegan en 8 points »
Vous en avez du des choses on dirait ! Merci pour ces précieux conseils et partage d’expérience. Cela aide plusieurs d’entre nous.
Bonjour,
Je viens de lire votre article car je suis en quête d’avis sur la formation écopreneur proposé par Benjamin et même si cet homme semble être très honorable, j’ai malgré tous des alarmes qui clignote de partout. Ces alarmes sont liées aux dérives que l’on observe dans le milieu du coatching depuis des années et dont j’ai déjà pu observer (et subir) personnellement les dérives. Désormais ces mots m’inquiète : coatching/coatch, séminaire, dev. perso, process marketing, storytelling, etc… et ces mots, je l’ai ai reconnu dans le webinaire proposé par Benjamin. La formation est très onéreuse (je suis au RSA comme lui quand il a commencé) et même si je suis très séduite par l’idée d’investir sur moi, je ne peux m’empêcher de me voir aussi comme une vache à lait. Quelle sont mes garanties ? Qui sont ces coatch, quels sont leur qualifications, combien de personnes accompagnent-ils ? Est-ce autre chose que de l’infoprenariat ? Est-ce que ça marche vraiment ? Est-ce que ça vaut 5000 euros ?
Voilà le tourbillon mentale dans lequel je me trouve et je vous serez très reconnaissante, si vous acceptiez de me donner votre point de vu à postériori.
Merci à vous et très belle continuation.
Bonjour
désolé pour la réponse tardive mais je suis en plein déménagement depuis quelques jours…
Je comprends vos doutes, j’ai moi-même perdu énormément d’argent avec des coachs (j’en parle dans des articles sur ce blog).
5000 € c’est cher ou pas… tout dépend de ce que l’on vient chercher et de ce que l’on obtient comme résultat.
Benjamin ne fait pas de miracles et ne vend pas de miracles. La seule personne capable de transformer ces 5000 € en bénéfices c’est le stagiaire lui-même.
Personnellement je suis entièrement satisfait de l’enseignement que j’ai reçu.
Je ne peux pas lever vos doutes, vous seul êtes capable de le faire.
Je vous souhaite de belles aventures dans votre cheminement
Thierry