Découvrir Bali autrement : escalade du volcan Batukaru

Dimanche 14 septembre 2014.

Nous sommes une douzaine de personnes, dont certaines amies, pour nous lancer à l’assaut du Mont Batukaru. Rendez-vous est donné à 5h du matin, devant l’entrée du Resort Four Seasons, à Ubud, pour un départ commun avec les participants de ce trek en montagne.

Nous prenons la route en cortège de 2 voitures, 4 scooters et une moto qui traversent, à l’aube, la campagne balinaise pour une heure de trajet. Nous sommes contents d’avoir pensé à prendre blousons et mitaines pour la conduite en deux roues car la fraîcheur matinale ne fait que s’accentuer en montant en altitude. Ici la sensation de froid peut être agréable mais il faut tout de même se couvrir! Nous adorons découvrir Bali autrement aux premières lueurs du jour, quand la vie s’éveille et que le soleil commence à éclairer d’une douce lumière temples et rizières…

Gunung Batukaru

Nous arrivons au pied du volcan en sommeil, à l’endroit du Pura Luhur Batukaru, ce qui signifie littéralement : « Temple sublime de la noix de coco ». Le Gunung Batukaru (le mont Batukaru), avec ses 2276 mètres de hauteur, est le deuxième plus haut sommet de Bali. Lors de l’escalade on ne voit pas le cratère (le plus grand de l’île) qui se trouve sur l’extrémité sud et qui abrite la source de la rivière Mawa. A la cime se trouve, comme pour chaque montagne vénérée des balinais, un autre petit temple du nom de Pucak Kedaton. Pour les adeptes du trek, le Mont Agung est incontournable car c’est un sommet mythique et c’est aussi le plus haut. Pour les non-initiés le Mont Abang est souvent conseillé et pour les débutants le Mont Catur ou le Mont Batur sont préférés. Le Batukaru, lui, a souvent la réputation d’être d’un niveau élevé car la montée est parfois fastidieuse en raison de la végétation très dense et la descente est ardue, surtout quand le terrain est humide ou mouillé. Il faut donc éviter de se retrouver sous la pluie au retour…

Bedugul et Jatiluwih

Le Batukaru se trouve dans la région de Bedugul dont il est le plus haut sommet. Bedugul se situe entre Denpasar et Singaraja à une altitude d’environ 1.500 mètres au-dessus du niveau de la mer. C’est une région de lac de montagne réputée pour ses cultures maraîchères dites « organic » (bio), pour son temple sur le lac Bratan, le « Pura Ulun Danu Bratan » et pour son jardin botanique de 160 hectares, ouvert depuis 1959 (le plus grand d’Indonésie) à proximité du lac Buyan.

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Au pied du volcan que nous nous apprêtons à gravir se répandent, à perte de vue, les célèbres rizières en terrasse de Jatiluwih . Le panorama est exceptionnel, ce qui explique le nom des lieux puisque Jatiluwih veut dire « vraiment merveilleuse ».

Cela vaut la peine de consacrer une bonne demi journée pour profiter d’une balade au milieu des rizières, de la sérénité ambiante et d’une pause à la terrasse de l’un des quelques restaurants qui surplombent le paysage.

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L’escalade

Le départ se fait à environ 900 mètres d’altitude pour un parcours de plus de 5000 mètres. Comptez entre 2h30 et 3h30 pour la montée, 1h30 et 2h30 pour la descente. Aujourd’hui le groupe est parti à 7h00 et après une bonne pause de 1h30 au sommet tout le monde était redescendu vers 14h30. Avec Valérie ça doit être la quatrième fois que nous escaladons cette montagne. C’est un très bon « entraînement cardio » et une sacrée mise à l’épreuve pour les jambes (et les genoux lors de la descente…). Pour cette nouvelle édition, nous savons que la difficulté sera pour nous un peu plus importante qu’à l’habitude car nous avons volontairement fait une pause, depuis quatre semaines, dans nos activités physiques quotidiennes.

Aujourd’hui, la piste était sèche, la végétation très dense, le climat tempéré, bref des conditions parfaites pour vivre un bon moment! Le soleil était de la partie sans être trop chaleureux et la pluie nous a juste envoyé quelques gouttes sur la cime pour nous indiquer qu’il était temps de repartir… Dans une nature aussi abondante qui abrite une flore ancestrale au milieu de la forêt tropicale, on se prend vite pour un aventurier de la jungle. Comme nous l’avions prévu nous avons souffert sur le retour. Crampes, douleurs aux genoux, quelques glissades, chutes et mauvaises réceptions… Mais au final « que du bonheur », une grande joie d’avoir passer un agréable moment au sein d’un groupe sympathique et enthousiaste.

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