J’ai découvert sur le Net des recettes de fromages vegan vraiment top, grâce au « Club V », que je ne connaissais pas. Alors forcément j’ai eu envie d’en savoir un peu plus et j’ai contacté les administrateurs. Derrière le Club V il y a 2 amoureux de la nature, des animaux, du vin et de la bonne bouffe. « Nous sommes plutôt de vrais goinfres » me confie, Hélène, mon interlocutrice… Elle a gentiment accepté de faire les présentations et de nous ‘expliquer ce qu’est le Club V. En tout cas dès que notre Maison d’Hôtes est ouverte, elle sera présente dans l’annuaire du club!
PS ; j’utilise ici les mots « fromage vegan » pour une raison simple dont je vous parle dans une note en fin d’article.
Les protagonistes
Hélène
J’ai 30 ans et j’ai grandi dans la région toulonnaise. Grâce à un rendez-vous avec un naturopathe qui m’a conseillé de diminuer la viande, j’ai commencé à m’ouvrir à la cuisine végétarienne. C’est suite à un voyage en Asie que j’ai facilement franchi le cap en devenant végétarienne. Et puis de fil en aiguille j’ai ouvert les yeux sur tout ce qu’il se passait et je suis devenue végétalienne (vegan). C’était il y a environ 2 ans.
Cyril
Il est aussi originaire du Var, Ollioules pour les intimes. Cyril a vécu toute son enfance avec plein d’animaux. Il les aimait et a toujours voulu travailler à leur contact. Ce n’est qu’à ses 32 ans qu’il s’est dit que l’entrecôte dans son assiette avait été prélevée à un animal qui souhaitait vivre. Moment perturbant, en même temps qu’il pensait à cela, son chien le regardait…
Nous venons tous les 2 du milieu de la restauration. Cyril a eu plusieurs établissements, moi j’ai travaillé dans différentes cuisines et j’ai aussi passé mon CAP pâtisserie en candidat libre à 25 ans. On vous laisse donc imaginer ce sacré changement de point de vue. On adore passer notre temps à cuisiner, découvrir de nouvelles saveurs et de nouveaux produits! Même si il a fallu se défaire de nos vieilles habitudes, on a découvert une cuisine qui ravit nos papilles.
Le déclic
La question “Pourquoi aimer l’un et manger l’autre?” prenait tout son sens. Au début, il y a la peur du manque de protéines et autres nutriments essentiels. Puis, en faisant quelques recherches, on se rend vite compte que personne n’est carencé en protéines en ayant une alimentation équilibrée dans nos pays occidentaux et on se lance…
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La création
Voulant apporter notre pierre à l’édifice nous avons déjà créé Le Club V sur les réseaux sociaux puis ensuite un site internet référençant les professionnels qui proposent des offres vegan dans tous les secteurs (Restauration, épicerie, coiffeur, tatoueurs, chambres d’hôtes, cosmétique, textile etc). Pour nous l’environnement est aussi lié. En changeant notre alimentation nous nous sommes donc tournés vers le minimalisme et le zéro déchet. C’est pourquoi sur notre site on peut également retrouver l’univers de la maison et du jardin. Nous voulons montrer que des alternatives durables sont possibles (Fournisseur d’énergie, économies d’eau, meubles fabriqués en France etc).
La raison d’être
Le but du Club V c’est de retrouver au même endroit tout ce qu’il faut pour un mode de vie éthique et responsable. Nous avons décidé d’en faire une plate-forme collaborative. Chacun peut y ajouter le restaurant qu’il a aimé, sa marque de cosmétique, des épiceries en ligne, des événements à venir, des articles de blog … Tout est validé par nos soins avant d’être publié afin d’être sûr que tout soit dans les critères précédemment annoncés.
Nous avons à coeur de soutenir différentes associations. Pour cela nous avons mis en place un système de points, appelé “Graines” (pour rester dans le cliché !). Chaque personne et/ou professionnels qui créé une fiche cumule des points. Ces points s’ajouteront à la cagnotte que nous reverseront à des associations. Ces associations seront choisies sous forme de vote afin que tout le monde puisse donner son avis. Découvrez Le Club V sur Instagram et sur Youtube.
Le cadeau
En parallèle, nous avons remarqué que le frein pour changer d’alimentation c’est souvent le fromage. C’est vrai qu’avec toutes ces variétés et l’aspect convivial qui l’entoure, devoir s’en priver est souvent le blocage pour passer à une alimentation végétale. On a donc ressorti notre toque et on s’est mis aux fourneaux… Nous avons créer des ateliers et une méthode simple et rapide afin de pouvoir préparer des fromages de différentes textures et de différents goûts.
On vous offre donc un atelier d’une valeur de 47€ pour vous faire découvrir l’univers des fromages végétaux.
Les formations du Club V
Note les1001vies
Pourquoi parler de « Fromage vegan »?
C’est grâce à un post de mon ami Jérôme Bernard-Pellet que j’ai découvert les éléments suivants…
Peut-on être végane et aimer la viande et le fromage? Blog Antigone XXI – 18 mai 2016
« Non, parlons de viande végétale et de fromage végétal sans honte : ils ne sont pas moins de vrais aliments que la viande animale ou le fromage animal qu’ils permettent de remplacer. D’ailleurs, en latin, viande vient de vivanda, forme adjectivale du verbe vivere, qui signifie “vivre” : la viande, c’est donc “ce qui sert à la vie” et, à l’origine, ce terme s’appliquait à toute forme de nourriture. De même, en latin, fromage vient de forma, qui désigne un moule : un fromage, c’est donc ce qui est préparé dans un moule.
Ce terme n’est donc pas spécifique aux préparations animales : d’ailleurs, il semble que le plus vieux fromage découvert au monde n’ait contenu aucun produit laitier. Pas de pot pour les aficionados du traditionalisme culinaire.
Alors, s’il-vous-plaît, cessez de parler de “faux-mage” et autres faussetés, qui confortent les amateurs de la bavette et du roquefort dans l’idée que seules leurs préparations animales détiendraient la Vérité que nous, pauvres végés déficients, chercherions vainement à imiter. Soyons fiers de nos fromages de cajou, de notre ricotta de soja, de nos quiches végétales, bref, de toutes nos recettes originales, qui permettent d’éviter beaucoup de souffrance animale et qui n’en sont pas moins extrêmement gourmandes ! » Source
Et tant que nous y sommes, parlons aussi de l’utilisation du mot viande…
Pathologie verbale ou lésions de certains mots dans le cours de l’usage 1880 (p. 91-95). Émile Littré (1801 – 1881)
« Viande. — La viande est pour nous la chair des animaux qu’on mange ; mais, en termes de chasseur, viander se dit d’un cerf qui va pâturer ; certes, le cerf pacifique ne va pas chercher une proie sanglante. Donc, dans viande, l’accident pathologique porte sur la violence faite à la signification naturelle et primitive. Dans la première moitié du dix-septième siècle, ce mot avait encore la plénitude de son acception, et signifiait tout ce qui sert comme aliment à entretenir la vie.
En effet, il vient du latin vivendus, et ne peut, d’origine, avoir un sens restreint. Voyez ici combien, en certains cas, la destruction marche vite. En moins de cent cinquante ans, viande a perdu tout ce qui lui était propre. On ne serait plus compris à dire comme Malherbe, que la terre produit une diversité de viandes qui se succèdent selon les saisons, ou, comme Mme de Sévigné, en appellant viandes une salade de concombres et des cerneaux. Pour l’usage moderne, viande n’est plus que la chair des animaux de boucherie, ou de basse-cour, ou de chasse, que l’on sert sur les tables.
Nous n’aurions certes pas l’approbation de nos aïeux, s’ils voyaient ce qu’on a fait de mots excellents, pleins d’acceptions étendues et fidèles à l’idée fondamentale. Vraiment, les barbares ne sont pas toujours ceux qu’on pense. » Source